LES CONTRAINTES ACTUELLES DE L'ENREGISTREMENT NUMERIQUE

25-08-2008 à 16:32:10
J'avoue que quand je regarde les programmes de France Musique, et que je vois des indications incitatrices, je me laisse facilement aller à l'enregistrement, peu importe l'heure, car mon usine Hi-fi me permet d'enregistrer l'émission, même en plein sommeil, toutes dispositions/vérifications ayant été précautionneusement prises auparavant !
L'enregistrement, de préférence sur cassette digitale (même qualité de son qu'un CD) n'est pas un problème, le devenant ensuite pour le transfert sur CD.
Il est sûr que les appareils d'aujourd'hui sont beaucoup plus complexes que nos bons vieux magnétophones à bandes, avec cependant une qualité de son tout à fait proche de celles du CD. Mais qui pose un certain nombre de contraintes.
Je m'explique :
Vous enregistrez un concert dont le programme inclut, par exemple, l'intégrale des Préludes de Chopin. (chacun sait qu'il y en a 24).
Il y a vingt ans…, le magnétophone à bandes enregistrait les 24 préludes, silences entre chaque prélude inclus. Facile !
Que nous impose par contre la technologie d'aujourd'hui ?
Des tâches, et des phases beaucoup plus lourdes – mais c'est le prix de la qualité !- :
A partir de la cassette digitale, nettement préférable à une simple, (même bonne), bande de magnétophone, recopier sur CD RW : très important comme choix, pour pouvoir éventuellement effacer une erreur quelconque.
Mais, et c'est là qu'il y a bien la contrainte la plus lourde avec les graveurs d'aujourd'hui :
Si vous désirez que chacun des 24 préludes soit séparé, numéroté/numérotable d'une plage permettant ultérieurement de le sélectionner sur votre platine CD, vous avez l'obligation de faire l'enregistrement de chaque prélude sur votre CD, et de faire une pause entre chaque prélude, aussi brève soit-elle, pour pouvoir ultérieurement sélectionner la plage de votre choix.
D'où l'importance, dans un premier temps, de sélectionner un CD de type RW, qui permet l'effacement de la dernière piste, en cas d'erreur.
C'est la phase la plus délicate, et qui demande le plus d'attention.
Après, l'enregistrement étant totalement terminé, le CD RW doit être finalisé pour pouvoir être lu sur n'importe quel lecteur de CD : il n'y a plus dès lors, tout simplement qu'à le recopier sur le même graveur mais avec un CD Audio normal, recopie qui prendra en compte les "blancs", c'est à dire les "pauses" artificielles entre chaque morceau, et reconstituera automatiquement le nombre de plages, 24, l'occurrence.

Alors : à l'usage, étant moi-même plutôt perfectionniste, je dirai :
C'est beaucoup plus lourd comme procédé qu'avec nos bons vieux magnétophones classiques, c'est sûr ! Et parfois emm… en cas d'inattention !!! Mais c'est surtout beaucoup plus long à faire, en terme de temps passé !
Mais quelle qualité, et simplicité d'emploi par la suite : exactement comme un CD du commerce !

CONCLUSION ? Le progrès n'est ni du progrès en simplicité, ni du progrès en terme de temps consacré à la recopie, mais certainement un incontestable progrès en termes de qualité. CQFD.

N.B : Reste ensuite le problème de la mise sous jaquette du boitier du CD, mais là, il ne s'agit plus de musique. Pour les perfectionnistes, je suggérai simplement l'utilisation du logiciel de chez DECADRY, qui permet la confection du boitier autant que celle des étiquettes de CD : même si l'apprentissage du logiciel n'est pas aisé, il permet d'élégants résultats. (http://www.decadry.com/fr/default.asp )

--Message édité par le 25-08-08 à 16:33:19--
XIAN
" Der Zeit Ihre Kunst ; Der Kunst Ihre Freiheit "